Entre 1793 et 1900, on a relevé dans l'état-civil du village de Bretagne :
- 948 naissances,
- 670 décès,
- 246 mariages,
- 265 promesses de mariages,
- 1 divorce.
Sur le graphique ci-dessous sont représentés les effectifs annuels, lissés par la méthode de la moyenne mobile à 5 ans ; en dessous figure la courbe de la démographie de 1836 à 1901, extraite des recensements (AD90 6m142).
Cette dernière courbe confirme l'érosion de la démographie à partir du milieu du XIXème siècle, perceptible dans la baisse des naissances.
D'autre part, l'étude des patronymes (dans les naissances) fournit (pour les 16 patronymes les plus courants) le tableau des fréquences suivants :
Les deux patronymes les plus fréquents sont, nettement au dessus des autres, MAILLARD et FRELIN.
A noter que ces deux familles sont toutes deux issues d'un individu unique :
- la première de Gauthier MAILLARD, marié à Bretagne avant 1668, dont l'origine nous est inconnue,
- la seconde de Jean Maurice FRELIN, marié à Bretagne en 1703, né à Montreux-Jeune en 1680, d'origine probablement suisse.
Sur les 16 familles figurant dans cette liste, au moins 9 (MAILLARD, CHARPIOT, ROSSÉ, PIERSON, DEGUILLE, JEANNIN, DESPREZ, BORON, MARCHAL) sont présentes dans cette commune depuis au moins 1700 et quasiment toutes les autres proviennent de communes immédiatement voisines.
L'érosion de la population et le faible renouvellement familial s'expliquent, sur cette période, par l'absence d'emplois industriels à proximité immédiate de la commune.
Il est caractéristique d'un exode touchant toutes les communes exclusivement rurales du secteur (102 habitants en 1936).
Les seuls emplois "exceptionnels", au XIXème siècle, sont :
- issus des nouveaux moyens de transports : chemin de fer ; canal du Rhône au Rhin (éclusiers),
- après la guerre de 1870, des fonctionnaires des douanes, à cause de la présence de la frontière allemande à proximité.
Cette archive est entièrement dépouillée ; lisa en a réalisé le dépouillement.







