Prénoms anciens
Nous avons répertorié les prénoms, aujourd'hui oubliés, rencontrés à l'occasion de nos dépouillements.
On a relevé 2 types de prénoms :
Il importe de comprendre à ce propos qu'aucune référence écrite (ni l'acte de baptême, ni document d'identité) n'établit à l'époque l'identité précise d'un individu) ; donc la seule référence authentique était orale.
Ces formes authentiques nous sont néanmoins accessibles :
La raison de cette disparition tient à l'évolution des sociétés, accélérée ici par la volonté de l'état de contrôler et de normaliser les provinces récemment annexées au royaume (Franche-Comté et Alsace), volonté progressivement couronnée de succès.
Au milieu du 18ème siècle, la gamme des prénoms est nettement réduite ; peu après, toutefois, cette disparition des formes "rurales" est largement compensée par la recherche de patronymes beaucoup plus variés, d'origines diverses.
Ce phénomène connaîtra une véritable explosion à l'échelle nationale au 19ème siècle, en particulier avec une grande mode des prénoms composés.
On a relevé 2 types de prénoms :
- Les prénoms "vrais", associés à un saint, ou
à une tradition attestée, plus ou moins locaux,
oubliés de nos jours ; ex : Valbert, Deile... Aussi quelques prénoms germaniques peu connus, portés par des familles
d'origine allemande ou pas ; exemple : Peterman, Fridolin...
- Les formes anciennes de prénoms actuels. Elles apparaissent en caractères italiques.
Il importe de comprendre à ce propos qu'aucune référence écrite (ni l'acte de baptême, ni document d'identité) n'établit à l'époque l'identité précise d'un individu) ; donc la seule référence authentique était orale.
Ces formes authentiques nous sont néanmoins accessibles :
- idéalement, dans les signatures des actes d'état-civil, à condition évidemment que les individus soient capables de signer (essentiellement les hommes),
- dans les actes rédigés en français, à condition toutefois qu'elles n'aient pas été déformées par les tabellions soucieux de normalisation,
- dans les textes (paroissiaux) latins, à condition là aussi que le curé n'ai pas su ou pas voulu trouver le prénom latin "standart" correspondant ; parfois, il choisit une forme "latinisante", intermédiaire, difficile à traduire.
La raison de cette disparition tient à l'évolution des sociétés, accélérée ici par la volonté de l'état de contrôler et de normaliser les provinces récemment annexées au royaume (Franche-Comté et Alsace), volonté progressivement couronnée de succès.
Au milieu du 18ème siècle, la gamme des prénoms est nettement réduite ; peu après, toutefois, cette disparition des formes "rurales" est largement compensée par la recherche de patronymes beaucoup plus variés, d'origines diverses.
Ce phénomène connaîtra une véritable explosion à l'échelle nationale au 19ème siècle, en particulier avec une grande mode des prénoms composés.