EC moderne : Villars-le-Sec, (AD90) 1 E 105
Années : 1724-1906
Description :
Tribunal de justice (collection du greffe), registres des actes de l'état civil.

Particularité : existence d'un état-civil reconstitué (voir ci-dessous)
Entité(s) concernée(s) :
Dépouillement :
Cette archive est entièrement dépouillée ; en ont réalisé le dépouillement.
individus ont été relevés dans actes.
Détails :
État-civil reconstitué, 1724-1799
1 E 105/1-3 : Listes des actes de naissances, mariages et décès reconstitués par déclaration des habitants, conformément à la loi n° 780 du 2 floréal an III, afin de suppléer aux registres détruits ou perdus pendant la Révolution, an IX.

1 105/1 : naissances 1724 - 1799
1 105/2 : mariages 1744 - 1798
1 105/3 : décès 1777 - 1799

228 actes.
Bien que portant majoritairement sur une période antérieure à la Révolution, c'est, par sa forme et sa portée, une archive communale (et non paroissiale). On la trouve donc, au même titre que les autres NMD, dans la catégorie "EC Moderne".
Naissances, décès, mariages, publications de mariages, 1793-1906
N 1-9 : 1793-an XI;
M 1-7 : 1795-an XI ;
D. 1-8 : 1793-an XI ;

NDM 1 : an XII- 1820 ; PM : 1820, 1868 - 1869 ;
NDM 2: 1821 - 1840 + PM ;
NDM 3: 1841 - 1869 + PM ;
NDM 4: 1870 - 1900 + PM.

Début un peu difficile pour la rédaction de certains actes d’état civil de 1793 à 1802. La non-conformité des registres, la mauvaise interprétation de l’ordre alphabétique conduisent les autorités en place à demander vérifications et mise au point. Certains actes de décès présentent, en effet, des particularités : père et mère déclarant conjointement le décès de leur enfant sans la présence d’autre témoin. Des tables annuelles montrent des indications absentes dans le corps des actes, comme le nom de la mère de l’enfant décédé.
Si, de 1793 à 1802, les femmes témoignent et déclarent fréquemment lors des décès, il faudra attendre 1898, pour voir une femme autre que la sage-femme de nouveau être témoin.

Puis, la rédaction et le contenu des actes s’acheminent vers la normalisation, tout en rendant compte, parfois, de la topographie des lieux, en nommant certains domiciles : près de la forge, près des puits, près du réservoir d’eau de la Fontenotte, au levant chemin de Bure, au couchant chemin de Saint-Dizier, au sud chemin de Croix….
Un mari, orphelin de père et de mère, voit ses grands-parents paternels et maternels nommés dans son acte de mariage.

Parmi les actes traditionnels, apparaissent d’autres actes de natures différentes : celui d’un jugement établi à la requête d’un gendarme, qui, voulant contracter mariage, demande à ce que son nom reprenne l’orthographe adoptée dans la rédaction de son acte de naissance ; autre jugement qui sanctionne l’omission de déclaration de deux enfants nés d’un même couple.

Les mentions de mariage et décès en marge des actes de naissances figurent dès 1868.
M.-C. P.-E.