La courbe des actes d'état-civil de Morvillars au cours du 19ème siècle présente une lente progression, à attribuer aux familles des ouvriers des forges installées à Morvillars-Méziré :

On notera en revanche (pour la première fois, LISA dépouille une archive couvrant le début du 20ème siècle), le bond spectaculaire des décès et la chute des naissances pendant la Grande Guerre.

L'usine de métallurgie dite "Forges de Morvillars à Méziré" a pour origine la tréfilerie (ou "tirerie") construite en 1712 à Méziré-Morvillars par Pierre de la Basinière, seigneur de Morvillars.
En 1759, François Bernardin Noblat achète la seigneurie et l'usine à Suzanne Geneviève de la Basinière, petit-fille du fondateur. Il reconstruit et agrandit l'usine, et diversifie ses activités.
Confisquée à la Révolution, l'usine est cédée en fermage à Jean Baptiste Migeon puis vendue en 1807 à la société Migeon-Dominé qui possède déjà celle de Grandvillars. Les activités de forgeages sont alors regroupées à Méziré.
En 1856, alors que les activités continuent à progresser, la société propriétaire a pris le nom de Viellard-Migeon, suite à l'entrée dans l'entreprise de Juvénal Viellard, gendre de Jules Migeon. Viellard, ses 3 fils, puis ses descendants, joueront un rôle important dans la vie économique et politique locale ; plusieurs seront conseillers généraux, députés et sénateurs.

On pourra trouver dans cet état-civil (jusqu'à 1920) la présence de nombreux actes concernant la famille Viellard :

• une 15aine d'actes de naissances,
• 3 mariages des filles d'Armand Gaston et d'Edouard Léon,
• le décès de ce dernier en 1903.