EC moderne : Lebetain, (AD90) 1 E 063
Années : 1793-1900
Description :
N 1-9 : an III-an XI
M. 1-6 : an III-an XI (ans VII et VIII, voir Delle : 1 E 47, M. 5-7)
D. 1-9 : 1792-an XI

NDM 1 : an XII-1826 ;
NDM 2 : 1827-1846 + PM : 1820 - 1846
NDM 3 : 1847-1869 + PM
NDM 4 : 1870-1900 + PM
Entité(s) concernée(s) :
Dépouillement :
Cette archive est entièrement dépouillée ; en a réalisé le dépouillement.
individus ont été relevés dans actes.
Détails :
Dépouillement de l’Etat Civil moderne de Lebetain : 1792 – 1900

  1. L’archive



 


Aucun acte n’est
illisible. Dans l’ensemble, ils ne sont pas difficiles à
déchiffrer. De 1811 à 1821 (Adam Ducomte maire)
l’orthographe devient très phonétique d’où
de nombreuses variantes sur les noms.


 


1887 les femmes
commencent à signer comme témoin : mère ou tante
(pour naissance/reconnaissance d'enfant naturel uniquement)
auparavant elles ne signent que pour les mariages comme épouse
ou mère d'un des époux


 


En dehors de ces
circonstances on ne trouve que 3 femmes témoins sur des actes
de mariage ou de décès.


 


En 1868, l’acte
de naissance d’une petite fille mentionne « née
sur la voiture de son père ». Les parents sont
marchands ambulants.


En 1879, un homme
originaire de Lebetain a été « trouvé
décédé » sur le territoire d’une
commune de Haute Saône.


 


1875 : un mariage
sans consentement des parents (acte de sommation respectueuse)


 


Des feuillets pour
les actes de divorce apparaissent en 1895. Aucun acte n’est
enregistré à Lebetain.


 



  1. Les noms et leurs variantes



 


BAJON :
BAGON, BAYON


BANDELIER :
BANDELIE, BENDELIE, BEANDELIE, BANDÉLIER


BEAUME :
BAUME


BÉLET :
BELET, BÊLET, BÈLÈS


BIETRY :
BIETRIEY


BISEL :
BIESEL


BOURCARDÉ :
BOURCARDER


CARRILLION :
CARILION, CARLILLION


CHEVALLIER :
CHEVALIER, CHEVALIEE, CHEVALIERE, CHEVALLIÈRE,


CHOFFÉ :
CHOFFEZ


CLER :
CLERCS


COLIN :
COLLIN


COULLERZE :
COULLERZÉ


CUENIN :
CUENAT, CUNINE


DÉBROSSE :
DESBROCE, DÉSBROCE, DEBROSSE, DÉBROSE, DÉBROCE


DEFFOURNAUX :
DÉFFOURNAUX,  DEFFOURNEAUX, DEFFOURNOT, DÊFFOURNOT,
 DÉFOURNOT,  DÉFOURNEAUX, DÉFOURNOT


DEUR :
DOEUR


DUCOMTE :
DU COMTE, DU COMPTE


DUPREZ :
DUPRE, DUPRÉ, DUPRÉE,  DUPRÉS, DUPRÈS,
DUPRÈZ, DUPRÉZ


ECHEMAN :
ECHEMANN, ECHEMANNE, EHMANNE, ÉCHEMENNE, HÉCHEMENNE,
HÊCHEMENNE


KETTLER :
KEFFLER


FLOTAT :
FLOTTAT


FOURNIER :
FOURNIES, FOURNIÈS, FOURNIE


FREDEY :
FREDEŸ, FREDEZ


GAINON :
GAINOMS


GUERRINGUE :
GAIRAINGUE, GAIREINGUE, GUERINGUE, GUERRINGUER, GUÉRINGUE,
GAIRINGE, GAIRINGUE


GRANDMAIRE :
GRANDMÈRE


GROSJEAN :
GROGANS


JAEGLEN :
JAÉGLIN, JÉAGLEN, JOEGLIN, GÉGLON


JUNG :
IUNG, YUNG


KOENIG :
KOÉNIG,
KÉONIG


LABOUE :
LABBOUE, LA BONBE


LAIBE :
LAÏBE, L’AIBE


LÉOPOL :
LÉOPOLDES, LÉOPOLDET


LIVER :
LIVÈR


MAITRE :
MAÎTRE


MANGUEN :
MANGUIN


MATHOUILLET :
MATOUILLET,  MATOULIET, MATTOULLIET, MATTOYET


MAURY :
MAURŸ


MERAT :
MÉRAT


MERGUIN :
MERGIN


MEYER :
MEŸER, MEŸERE


MONNIER :
MONNIE


MONIN :
MONNINS, MONNIN


MÜNCH :
MUNCH


NAPÉ :
NAPPÉ


NIVERS :
NIVER


NOÉ :
NOÉE,
NOÉL, NOËL, NOÈL, NOÉÉ


PIPÈRE :
PÉPÈRE, PEPER


PIQUERÈS :
PIQUEREZ


PRONGUÉ :
PRONGUÈS, PRONQUÉ


PY :


QUELOS :
QUELOT, QUELOTS


RAPINEZ :
RAPINÉ, RAPPINEZ


RODEZLEUR :
RODZELEUR


ROY :
ROŸ


RUCKLY :
RÜCKLY


SCHALTENBRAND :
SCHALDENBRAND


SCHENEIDER :
SCHNEIDER


STHOCKMAR :
STHOCKMART,
STOCKMAR, STHOCKMARS, STHOCMARS, STOCMARS


VAUCLAIR :
VOCLAIRE, VAUCLAIR, BAUCLAIRE


VIENEZ :
VIÉNEZ, VIENNEZ


VILLAUMIÉ :
VILLIAUMEY, VILLIAUMIE, VUILLAUMIE, WILLIAUMIE, VILLAUMIER, VILIOMIE,
VILLAMIE, VILLAUMIE, WILLAUMIE, WILLIOMIE, WITIAUMIE


WAGENLÄNDER :
WAGENLAÜDER


 



  1. Les maires et les instituteurs



    • Maires



      • Septembre 1792 : Jean Pierre MICHELAT, officier
        public membre du Conseil Général de la commune de
        Lebetain


      • Germinal an IV (Mars 1796) : Jean Jacques MOUGIN,
        officier public membre du Conseil Général de la
        commune de Lebetain


      • Thermidor an VI (Juillet 1798) : Jean Jacques
        FREDEY le vieux
        , agent de la commune de Lebetain


      • An VIII (1800) : Jean Jacques FREDEY maire


      • Juin 1811 : Adam DUCOMTE, maire


      • Mai 1821 : Jean Jacques FREDEY le jeune, maire
        et officier de l’Etat civil de la commune de Lebetain


      • Septembre 1830 : Joseph FREDEY, maire et
        officier de l’Etat civil de la commune de Lebetain


      • 1872 : Joseph BELET, maire et officier de
        l’Etat civil de la commune de Lebetain


      • juin 1887 : François  VERMENT,
        maire et officier de l’Etat civil de la commune de Lebetain


      • juin 1888 : Jules BELET, maire et officier de
        l’Etat civil de la commune de Lebetain





 




    • Instituteurs qui apparaissent dans les actes de 1829 à
      1900




 





      • DEUR Jean Pierre,


      • VERMENT Georges,


      • RENOUARD Jean Nicolas


      • BOCAT François


      • HESTIN Blaise


      • PETIT Jean Baptiste


      • JUIF Eugène


      • GORCY Joseph


      • PERGUE Joseph


      • SERRE Emile


      • SAUVAGEOT Louis Albert


      • CHARPIOT Constant





 



  1. Histoire et vie quotidienne à travers les actes
    d’Etat civil



 


En 1816 :
apparaissent les familles de douaniers dans les actes d’état
civil de Lebetain.


Création de
la frontière avec la Suisse, suite au Traité de Vienne
de 1815 et établissement d’un poste de douane à
Lebetain.


Les familles de
douaniers viennent de la Haute Saône, du Doubs, et avant 1870
du Bas Rhin et du Haut Rhin. Certains douaniers épousent des
jeunes filles de Lebetain.


 


Au cours de l’année
1873 apparaît la mention « partie française
du Haut Rhin »


En 1887 apparaît
la mention "Territoire de Belfort"


 


Jusque vers 1845,
hormis les douaniers, toutes les professions recensées restent
des professions d’agriculteurs ou d’artisans (laboureur,
journalier, maçon, cloutier, cordonnier …)


Il y a des
professions associées à une famille : cloutier
pour la famille BANDELIER,  cordonnier ou sabotier pour les
QUELOS.


Des familles de
tailleurs de pierre originaires d’Alsace ou de Prusse :
MAURY, KOENIG , WAGENLÄNDER,
JAEGLEN, MÜNCH …


 


Ensuite apparaissent
les métiers liés à l’industrie :
ouvrier de fabrique et ouvrier sur métaux à partir de
1845-1850. Les femmes exercent également ces métiers
mais en nombre moins important que les hommes. Jusqu’en 1900 la
majorité des femmes sont déclarées « sans
profession ».


 


L’horlogerie
apparaît vers 1870 : horloger ou ouvrier horloger. 
Un peu plus tard (1880), les femmes commencent à travailler
dans la bonneterie (ouvrière en bonneterie).